vendredi 1 octobre 2021

Yomiuriland

 Au départ, le Yomiuri est un des quotidiens les plus vendus au monde. Si vous lisez l'excellent Tokyo Vice de Jake Adelstein, vous en saurez un peu plus sur ce journal (et vous apprendrez en outre plein de choses sur le Japon dont on ne parle jamais, c'est un bouquin dont je vous recommande chaudement la lecture). Le groupe Yomiuri est si puissant qu'il possède par ailleurs une équipe de base-ball, les Giants de Yomiuri, un orchestre symphonique, l'Orchestre Symphonique Yomiuri du Japon, et un parc d'attraction, Yomiuriland. C'est dans ce dernier que je me suis rendu la semaine dernière.
Pour être tout à fait honnête, ce parc d'attraction n'a rien d'exceptionnel, et je n'ai pas grand-chose à vous raconter à son sujet. C'est un parc tout ce qu'il y a de plus classique, avec une grande roue, des manèges à sensation pour petits et grands, des dinosaures en plastique, des restaurants, et, Japon oblige, une obakeyashiki. Bon, le public ciblé étant essentiellement familial, la obakeyashiki est très soft, vous ne risquez pas la crise cardiaque (et ça m'arrange, étant donné que je suis très sensible en ce moment). Rien d'exceptionnel, mais malgré tout, j'ai passé une excellente journée. Il y a tout ce qu'il faut pour se changer les idées et ma foi, en ce nuageux mois de septembre, c'est exactement ce dont j'avais besoin. Le petit plus de Yomiuri, c'est qu'on y accède par des télécabines, puisque le parc est situé sur une colline dominant Tôkyô, et que le paysage offre une vue splendide sur la capitale.
Rien de spécial, donc, mais que du plaisir. En fait, je voulais juste vous donner quelques nouvelles, comme ça faisait longtemps que je n'avais rien posté sur ce blog. En résumé : je vais bien !
Voici donc quelques simples photos qui, je l'espère, vous changeront un peu les idées, à vous aussi.