Pitance
Il me semble que ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de ce que je mange au Japon. Il faut dire que les repas étant une activité quotidienne, on s'y habitue et on finit par ne plus y faire vraiment attention. La gastronomie est pourtant un marqueur culturel très fort : les aliments et la façon de les manger, justement parce qu'ils sont intégrés dans le quotidien, sont à la fois producteurs et conséquences de spécificités culturelles. Ah, me voilà reparti dans mes grands discours théoriques ! Bon, tout ça pour dire qu'aujourd'hui, on parle de bouffe ! Voici une liste (loin d'être exhaustive) de types de restaurants ou de plats typiquement japonais.
Il me semble que ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de ce que je mange au Japon. Il faut dire que les repas étant une activité quotidienne, on s'y habitue et on finit par ne plus y faire vraiment attention. La gastronomie est pourtant un marqueur culturel très fort : les aliments et la façon de les manger, justement parce qu'ils sont intégrés dans le quotidien, sont à la fois producteurs et conséquences de spécificités culturelles. Ah, me voilà reparti dans mes grands discours théoriques ! Bon, tout ça pour dire qu'aujourd'hui, on parle de bouffe ! Voici une liste (loin d'être exhaustive) de types de restaurants ou de plats typiquement japonais.
Un type de restaurants très pratique, ce sont les family restaurants (souvent appelés famires). C'est le fait que ces établissements soient bon marché qui fait qu'on peut y aller en famille (sans que ça vous coute un bras). Il existe de nombreuses chaines : Denny's, Gusto, Jonathan's... Clairement, ce n'est pas de la grande cuisine, tout est préparé à l'avance, c'est à peu près du niveau de chez Flunch, sauf qu'on est servi à table. La carte propose un choix suffisamment important, et le rapport qualité/prix est plus qu'honnête. Moi, ce que j'adore dans les family restaurants, ce sont les parfaits (en français dans le texte). Un parfait, c'est une grande coupe de glace avec plein de choses dedans, comme des morceaux de fruits ou de gâteau. Les parfaits sont très populaires au Japon, et il ne se passe pas une semaine sans que je m'en envoie un derrière le cornet.
Plus traditionnels sont les izakaya. Là, il s'agit de "vrais" restaurants où la cuisine est typiquement japonaise. Les portions sont petites, et il est d'usage de commander des tas de choses différentes au fur et à mesure du repas, jusqu'à ce qu'on n'ait plus faim. On y mange très bien et l'ambiance y est souvent très conviviale, c'est l'idéal pour une soirée entre copains.
Dans le style convivial, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de manger dans un restaurant à friture. Ici, on paye à l'heure, et c'est buffet à volonté ! On va se servir autant de fois qu'on veut en brochettes (légumes, poissons, viandes, etc.), et de retour à sa place, on trempe la brochette dans la sauce puis dans la chapelure, avant de plonger le tout dans l'huile chaude au milieu de la table. Absolument déconseillé si vous essayez de faire un régime ! On s'en met plein la panse, et je ne vous parle même pas du buffet des desserts...
On trouve aussi des restaurants de viande grillée. Ici, un brasero trône au milieu de la table. Quand le serveur amène le plat de viande crue, on se dit qu'on ne pourra jamais manger tout ça, et puis finalement, bien grillée, ça passe tout seul.
Il y a des restaurants de gyôza. Les gyôza, c'est ce qu'en France on appelle les raviolis grillés, dans les restaurants chinois. C'est vrai qu'à l'origine, il s'agit de cuisine chinoise, mais les gyôza sont totalement intégrés à la culture japonaise. J'ai eu l'occasion d'en fabriquer quand on fait des fêtes au 80's Café. Ce n'est pas très compliqué mais le plus embêtant, c'est la cuisson, il faut être un minimum équipé. En plus, après, vos vêtements embaument le graillon, c'est moyennement agréable. Le plus simple est donc d'aller déguster ses gyôza dans un endroit spécialisé, c'est délicieux, mais la carte n'est pas très variée. On vient là pour manger des gyôza, point-barre.
Un peu dans le même style, il y a des restaurants de shûmai. En France, toujours dans les restos chinois, on appelle ça les raviolis à la vapeur. Là encore, c'est de la cuisine chinoise à la sauce nippone. Ce qui est sympa avec les shûmai, c'est qu'il en existe plusieurs variétés, on a toujours envie de tout gouter.
Je pourrais encore vous parler des okonomiyaki, ces espèces de galettes au chou et aux œufs, qu'on fait griller sur une plaque chauffante, un régal.
Je pourrais vous parler des soba, les pâtes au sarrasin, très consommées au Japon. On peut les faire sauter à la poêle, et ça devient alors des yakisoba. Chaud ou froid, avec du gingembre mariné, c'est très bon.
Je pourrais vous parler des mochi grillés, des boulettes à base de pâte de riz, rien de tel pour vous réchauffer en hiver.
Et que dire de ces innombrables desserts au matcha, auxquels je ne résiste jamais.
Plus traditionnels sont les izakaya. Là, il s'agit de "vrais" restaurants où la cuisine est typiquement japonaise. Les portions sont petites, et il est d'usage de commander des tas de choses différentes au fur et à mesure du repas, jusqu'à ce qu'on n'ait plus faim. On y mange très bien et l'ambiance y est souvent très conviviale, c'est l'idéal pour une soirée entre copains.
Dans le style convivial, j'ai eu plusieurs fois l'occasion de manger dans un restaurant à friture. Ici, on paye à l'heure, et c'est buffet à volonté ! On va se servir autant de fois qu'on veut en brochettes (légumes, poissons, viandes, etc.), et de retour à sa place, on trempe la brochette dans la sauce puis dans la chapelure, avant de plonger le tout dans l'huile chaude au milieu de la table. Absolument déconseillé si vous essayez de faire un régime ! On s'en met plein la panse, et je ne vous parle même pas du buffet des desserts...
On trouve aussi des restaurants de viande grillée. Ici, un brasero trône au milieu de la table. Quand le serveur amène le plat de viande crue, on se dit qu'on ne pourra jamais manger tout ça, et puis finalement, bien grillée, ça passe tout seul.
Il y a des restaurants de gyôza. Les gyôza, c'est ce qu'en France on appelle les raviolis grillés, dans les restaurants chinois. C'est vrai qu'à l'origine, il s'agit de cuisine chinoise, mais les gyôza sont totalement intégrés à la culture japonaise. J'ai eu l'occasion d'en fabriquer quand on fait des fêtes au 80's Café. Ce n'est pas très compliqué mais le plus embêtant, c'est la cuisson, il faut être un minimum équipé. En plus, après, vos vêtements embaument le graillon, c'est moyennement agréable. Le plus simple est donc d'aller déguster ses gyôza dans un endroit spécialisé, c'est délicieux, mais la carte n'est pas très variée. On vient là pour manger des gyôza, point-barre.
Un peu dans le même style, il y a des restaurants de shûmai. En France, toujours dans les restos chinois, on appelle ça les raviolis à la vapeur. Là encore, c'est de la cuisine chinoise à la sauce nippone. Ce qui est sympa avec les shûmai, c'est qu'il en existe plusieurs variétés, on a toujours envie de tout gouter.
Je pourrais encore vous parler des okonomiyaki, ces espèces de galettes au chou et aux œufs, qu'on fait griller sur une plaque chauffante, un régal.
Je pourrais vous parler des soba, les pâtes au sarrasin, très consommées au Japon. On peut les faire sauter à la poêle, et ça devient alors des yakisoba. Chaud ou froid, avec du gingembre mariné, c'est très bon.
Je pourrais vous parler des mochi grillés, des boulettes à base de pâte de riz, rien de tel pour vous réchauffer en hiver.
Et que dire de ces innombrables desserts au matcha, auxquels je ne résiste jamais.
Comme vous pouvez le voir, je ne me laisse pas mourir de faim...
Ah, j'oubliais de vous dire : on trouve également des restaurants classiques ! Comme celui-ci, très chic, où vous avez l'impression de vous retrouver plongé dans une ville à l'ancienne, alors qu'en fait vous êtes au cinquième étage d'un building au cœur de Shinjuku. Cuisine raffinée, service irréprochable, présentation impeccable... Hédonisme assumé.
Ah, j'oubliais de vous dire : on trouve également des restaurants classiques ! Comme celui-ci, très chic, où vous avez l'impression de vous retrouver plongé dans une ville à l'ancienne, alors qu'en fait vous êtes au cinquième étage d'un building au cœur de Shinjuku. Cuisine raffinée, service irréprochable, présentation impeccable... Hédonisme assumé.
Apprends comme si tu devais vivre toujours.
Gandhi
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