A peine les sakuras, chargés de mélancolie, ont-ils disparu, dispersés aux vents, apothéose du printemps, marque-pages de nos adieux, ce sont les azalées (tsutsuji) qui éclosent comme un signe avant-coureur de l'été.
Il n'y a plus de fleur dans les arbres, mais de la mi-avril à la mi-mai, dans les villes et les villages, le moindre jardin, le moindre parterre, le moindre massif de verdure se parent de pétales ensoleillés. Du blanc au violet en passant par toutes les nuances de rose, voilà une sublime consolation qui arrive, un bonheur presque trop grand après une si belle tristesse.
Le jardin du sanctuaire de Nezu, dans le quartier de Yanesen, s'en est fait une spécialité. Une splendeur. Et encore, lors de ma visite, beaucoup de fleurs avaient déjà commencé à perdre de leur vivacité et de leur éclat. J'ose à peine imaginer ce que ça peut donner en plein pic de floraison. Un parfum rond, entre le miel et le bonbon aux fraises, vous enveloppe, vous enivre, et vous voilà reparti dans vos rêveries chatoyantes et nostalgiques.
Le jardin du sanctuaire de Nezu, dans le quartier de Yanesen, s'en est fait une spécialité. Une splendeur. Et encore, lors de ma visite, beaucoup de fleurs avaient déjà commencé à perdre de leur vivacité et de leur éclat. J'ose à peine imaginer ce que ça peut donner en plein pic de floraison. Un parfum rond, entre le miel et le bonbon aux fraises, vous enveloppe, vous enivre, et vous voilà reparti dans vos rêveries chatoyantes et nostalgiques.
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