Pour commencer, voici un petit addendum à l'article où je vous parlais de la popularité du franponais dans tout ce qui a trait à la beauté.
Des salons de coiffure... Est-ce que votre coiffeur a donné un nom japonais à sa boutique, en France ?
"Musée de peau"... Ça pourrait être un truc gore, mais en fait c'est un centre esthétique.
Une campagne pour l'épilation La coco (orthographié ici en un mot), en France, ce serait sans doute interdit pour incitation à l'usage de stupéfiant (pendant qu'on vous arrache les poils). Ça me fait forcément penser à la chanson du même nom, chantée par Fréhel.
Je sais bien que l'expression "déjà vu" est entrée dans le langage international, mais l'associer à quelque chose de nouveau, ça me parait un peu contradictoire, non ?
Un autre grand classique du franponais, c'est la gastronomie.
Etant donné la réputation du pain français, il n'est pas étonnant que de nombreuses boulangeries et pâtisseries affichent un nom français. Même si Santo sonne plutôt italien, on se rattrape avec un savoureux slogan...
Mais dans la catégorie, mon préféré du moment, c'est ce texte sur le mur d'une boulangerie. Philosophique ? Poétique ? A méditer, en tout cas...
Pour rester dans le thème, on trouve également beaucoup de cafés et de restaurants.
"La salive", ça fait un penser penser à "la bave", non ?
Certes, cette brasserie Avion est située dans un aéroport, mais je n'ai jamais vu de brasserie Hikôki en France...
Je suis bien placé pour le savoir, on apprend aux Japonais qu'en français, l'adjectif se place en général après le nom. Il ne faut pas leur en vouloir s'ils tentent de respecter notre grammaire.
Pour finir, quelques noms de boutiques diverses. Le franponais est partout.
"Jouir de bijou" me parait déjà sacrément tendancieux... Mais "jouir de bijou sale" !! (OK, c'est de la mauvaise foi de ma part, mais avouez que l'association du français et de l'anglais, ici, est plutôt malheureuse).
Les fleurs aussi ont du succès auprès des franponistes. Ici, une école d'ikebana, l'art de l'arrangement floral.
Encore quelques boutiques, en vrac...
Encore un truc sale...
Voici peut-être l'explication à tout ceci :