dimanche 2 août 2020

Small Worlds Tokyo

Un nouveau musée vient de s'ouvrir à Odaiba, le quartier ultra-moderne à l'est de Tôkyô. Son nom : Small Worlds Tokyo. On n'y trouve que des maquettes, mais mazette, quelles maquettes ! Malgré la très petite taille des scènes représentées, la richesse des détails est proprement incroyable. Quand je parle de petite taille, il s'agit de l'échelle, parce qu'en eux-mêmes les dioramas sont gigantesques. Je ne sais pas combien mesurent les personnages, pas plus de 2 centimètres à mon avis.
Cinq univers sont représentés : l'espace, avec la base de lancement d'Apollo, un aéroport spacial (encore en cours d'installation lors de ma visite) et une station lunaire. Concernant Apollo, toutes les trente minutes environ, la fusée est amenée sur son pas de tir, et on peut assister au décollage du lanceur. Je n'y croyais pas, mais si : la fusée décolle vraiment (par une simple astuce) et disparait dans le ciel (enfin, dans le plafond).
Ensuite, il y a le quartier d'Azabu Juban, vers le sud de Tôkyô. Je ne connais pas très bien la série Sailor Moon, mais c'est le quartier où vit l'héroïne, et en cherchant bien, il parait qu'on peut même trouver son appartement. Derrière cette représentation réaliste de la capitale, on peut voir Crystal Tokyo, dont on parle dans le manga, une vision très poétique de la ville, tout en transparence.
Puis il y a le "village global", qui est en fait composé d'une multitude d'univers juxtaposés les uns près des autres. Une ville chinoise animée, un village médiéval où on semble élever les dragons, une cité européenne qui évoque tout aussi bien la Slovaquie que Collioure, etc.




On passe ensuite à l'aéroport d'Ôsaka. L'aérogare en elle-même n'est pas très impressionnante (après ce qu'on vient de voir !), mais l'essentiel du site est occupé par les pistes de décollage et d'atterrissage, criantes de vérité. Non seulement les avions y circulent, mais ils décollent et se posent !


Enfin, on pénètre dans l'univers du manga et de l'anime Evangelion. Il y a d'abord le "garage" souterrain où les robots géants de la série sont entretenus et d'où ils sont expédiés à la surface. Puis on peut admirer une reproduction de Tokyo III, habile mélange d'éléments réalistes et futuristes, et assister à la disparition sous terre des buildings en cas d'alerte (cette description doit vous paraitre bien étrange si vous ne connaissez pas l'univers d'Evangelion !). Il y a aussi le lycée que fréquentent les personnages principaux, on peut voir les salles de classe à travers les fenêtres, et pour qui connait les salles de classe au Japon, la précision des détails ne peut que surprendre.
Pour chacun de ces cinq espaces, l'éclairage varie sans cesse, simulant l'alternance du jour et de la nuit. Il y a beaucoup d'animation : les trains passent, les voitures circulent, les téléphériques montent et descendent... Certaines de ces animations sont déclenchées par le public, en appuyant sur des commandes à distance. On peut passer des heures à laisser son regard se perdre dans la minutie des scènes. Je suis sûr qu'une deuxième visite doit permettre de découvrir autant de choses que la première, tant il est évident que de nombreux détails doivent nous échapper.
La cerise sur le gâteau, c'est qu'on peut se faire scanner puis imprimer sa silhouette en 3D pour avoir sa propre figurine intégrée dans les décors. On devient ainsi locataire du diorama de son choix pour un an ! Par contre, ça coute bonbon, il faut vraiment être fan. L'idée est sympa, mais je n'irai pas jusque là.

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