lundi 2 mai 2022

Voici le mois de mai...

 ...et voici encore un lieu qui était de longue date sur ma liste des choses à faire un jour au Japon, et que je peux maintenant annoté d'un "fait !". Le Hitachi Kaihin Kôen est un parc réputé pour ses fleurs bleues qui s'épanouissent d'avril à mai. Ici, tout le monde connait ces fleurs sous le nom de nemophila, mais je n'ai pas trouvé de traduction française. Si vous en avez une à me proposer dans les commentaires...

Bon, en vérité, le titre de ce billet est un peu trompeur, parce que la visite dont je vous parle aujourd'hui, je ne l'ai pas effectuée au mois de mai mais fin avril. Pourtant, vous comprendrez que je ne pouvais pas louper le clin d'œil à Nana Mouskouri, sachant que c'est bien de fleurs dont il s'agit. Voici le mois de mai, où les fleurs volent au vent !... Et puis Nana, on ne s'en lasse pas, n'est-ce pas ?😁
J'ai profité de mon statut d'indépendant pour me rendre dans ce parc en pleine semaine, et avant le rush de la Golden Week (Golden Week = en gros, une semaine de jours de congé de fin avril à début mai, pendant laquelle les Japonais en profitent pour voir leur famille et faire des visites touristiques). Et puis tant que j'y étais, j'ai embarqué ma chérie avec moi, qui, en tant que bonne Japonaise, n'a pas pu s'empêcher de réserver un "tour", c'est-à-dire une visite organisée en autocar. Bon, c'était pas une mauvaise idée, je l'ai laissé faire.
La première étape de ce tour était donc le Hitachi Kaihin Kôen. D'habitude, je ne suis pas très branché fleurs, mais là, quand même, c'est spécial. Le parc n'est pas immense, mais il est composé de collines assez hautes, et ces collines sont complètement et uniquement recouvertes de nemophilas, des fleurs d'une magnifique couleur vive, entre le bleu persan et le bleu majorelle, à moins qu'on soit entre l'indigo et le saphir. L'effet est saisissant. Comme il ne faisait pas beau, les photos ne rendent pas hommage à la somptuosité du site, et puis de toute façon, comme souvent, c'est une expérience à vivre en corps, pas seulement avec les yeux. Je veux dire que la magie vient du fait d'être immergé dans cet univers surréaliste. On frôle le mysticisme. Ce type de paysage, c'est un peu comme ça que j'imagine le paradis. En espérant que ces images vous feront, vous aussi, voyager un peu dans les cieux...






La seconde étape, c'était la visite d'une ferme qui produit des fraises en quantité industrielle.
Le concept : on vous lâche dans une serre pendant 30 minutes, et vous pouvez en cueillir et en manger à volonté. Tout est à consommer sur place, on ne peut pas en emporter (sinon, des escrocs auraient vite faire de revendre leur récolte sur le marché). On s'appelle ça ichigo-gari, la chasse aux fraises. Et c'est pas à un Ludo qu'il faut dire qu'il peut manger tout ce qu'il veut. J'ai nettoyé leur serre mieux qu'une moissonneuse-batteuse ratisse un champ de blé. En plus, les fraises étaient super grosses et super sucrées. Un régal, que dis-je, un festin, une orgie !
















La dernière étape, c'était le Ashikaga Flower Park qui, comme son nom l'indique, est un parc à fleurs à Ashikaga (c'est vrai, ils se sont pas foulés pour le nom).
Bon sang, ils ont mis le paquet sur les fleurs ! Même moi qui suis plutôt insensible au sujet d'habitude, j'en ai pris plein les mirettes ! C'est un véritable festival de couleurs et de senteurs ! La spécialité de ce parc, ce sont les glycines, et en découvrant celles-ci, je me suis dit qu'en fait, je n'avais jamais vu de glycines de ma vie. En tout cas, je n'en avais jamais vu comme ça.

Escapade au pays des merveilles.














2 commentaires:

  1. C’est magique et onirique, un peu Alice aux pays des merveilles

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, toutes ces couleurs, ça donne un effet surréaliste !

      Supprimer