dimanche 5 juin 2016

A table !
Dans ma recherche de nouveauté, je suis bien décidé à gouter tout ce que la gastronomie japonaise propose, ou du moins le maximum de choses, surtout s'il s'agit de saveurs inédites ou d'expériences originales.
Ces pâtes vertes par exemple. Ce ne sont pas des pâtes au sens où les Japonais
l'entendent (des pâtes italiennes, qu'ils appellent pastas), ce sont des sobas, des pâtes au sarrasin. Ou alors ce sont des râmens (à base de farine de blé), ou ce sont des udons (farine de froment), j'avoue que j'ai encore du mal à faire la différence. Et si celles-ci sont vertes, ce n'est pas parce qu'elles sont aux épinards. Non, elles sont au macha (thé vert). Trop claaasse ! Et trop bon, évidemment.
Je me régale, et tous les jours j'essaye de manger quelque-chose de nouveau. Il y a beaucoup de plats à base de pâte de riz ou d'azuki (haricots rouges). En général, je choisis au hasard, et bien souvent, je serais parfaitement incapable de vous dire ce que je mange, mais la plupart du temps, c'est délicieux. J'écume ainsi méthodiquement les rayons du supermarché en quête de ce que je n'ai pas encore testé. Autant vous dire que je ne suis pas nostalgique de la cuisine française, et que j'ai encore plein de choses à découvrir. Mais quand même, depuis le temps que le rayon fromage me faisait de l’œil, ma curiosité a fini par l'emporter, et j'ai voulu gouter le camembert version Japon.
Oui oui, sur la boite, là, c'est bien écrit camembert... Et tant qu'à faire, j'ai décidé de pousser l'expérience jusqu'au bout en choisissant un camembert premier prix. Le camembert en hommage à ma région natale ? A moins qu'il s'agisse d'un outrage, d'un reniement ? En fait, ni l'un ni l'autre, juste cette appétence pour la nouveauté.
Verdict : heureusement que c'est marqué camembert, sinon je suis pas sûr que j'aurais deviné. Pour être tout à fait honnête, on ne peut pas dire que ce soit mauvais. En fait, ça n'a pas énormément de gout et oui, le peu de gout que ça a, ça rappelle effectivement celui du camembert, mais de loin alors. Je dirais plutôt que c'est un fromage "parfum camembert".
Je suis content de l'avoir testé, mais c'est pas un indispensable vers lequel je reviendrai souvent. Et puis je voudrais encore gouter le roquefort version japonaise, la Vache qui Rit aussi, etc. Le gout du risque ? Mais non, puisque je vous dis que c'est pour l'expérience !
Je reconnais qu'avec ce fromage, j'avais peu de chances d'avoir une bonne surprise, mais je trouvais ça assez drôle, l'idée qu'un Français, Normand qui plus est, goute les fromages au Japon. Voilà, ça c'est fait, expérience suivante.

Les sushis, à priori, ça n'a rien d'inédit, j'en ai mangé des centaines de fois en France. Sauf que quand vous mangez des sushis au Japon, vous avez l'impression que c'est la première fois de votre vie. Ici, le poisson est beaucoup plus tendre, pas besoin de le mâcher, il fond dans la bouche comme un bonbon. Et puis il y a une variété incroyable, des choses qu'on ne voit jamais en France, à tel point que c'est pas facile de choisir, surtout avec un menu tout en japonais. Alors si comme moi, vous avez du mal à lire la carte, je vous conseille d'aller dans un kaitenzushi, littéralement un "sushis tournants". J'en ai testé deux, et ils étaient très différents l'un de l'autre. Le premier (pas de photo) avait plutôt des airs de restaurant traditionnel, où le chef fait les sushis devant vous, et l'autre, beaucoup plus grand, tenait plutôt du fast-food, sans la connotation péjorative.
Dans ces restaurants, on trouve un tapis roulant qui fait le tour de la salle, et sur lequel sont posés les sushis qui défilent sous vos yeux. Pas besoin de lire un menu, il suffit d'attraper ce qui vous tente au fur et à mesure. On peut aussi passer commande si on désire un sushi spécifique, soit, dans le petit restaurant, en vous adressant directement au chef, soit par l'intermédiaire d'un petit tableau de commande à votre table, pour le grand restaurant. Bon, pour ça c'est clair, les images ne suffisent pas toujours et c'est bien d'être accompagné d'amis japonais pour vous guider. Merci donc à Chi (pour le premier resto) et à Hiroko et Naomi (photos) de m'avoir fait découvrir les kaitenzushis.

Pour l'addition, c'est simple, on compte vos assiettes. Parfois, les prix sont différents suivant la couleur de l'assiette, mais dans le grand kaitenzushi, toutes les variétés étaient au même prix, et le serveur arrive avec sa règle pour mesurer la hauteur de votre pile d'assiette, et hop, ça fait tant messieurs-dames. Pratique, non ? Surtout que les tarifs ne sont pas excessifs, et qu'on peut se faire un super repas pour l'équivalent de dix euros. Vu la qualité, ça vaut le coup. Et vous savez quoi ? Cerise sur le gâteaux (c'est le cas de le dire) : on peut même manger des desserts !...





3 commentaires:

  1. Des pâtes au matcha, où ça, ou ça ?
    Bon appétit,
    W.

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  2. Si tu voyais tout ce qu'il y a au macha ! Plein de gâteaux, des Twix, de la glace, etc. Il se passe pas une semaine sans que j'ingurgite au moins un truc au macha.

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  3. Des chewing-gum au macha?? hmm j'ai faim :)

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