Je ne vais pas vous refaire tout le topo sur le hanami. Si vous suivez régulièrement ce blog, vous savez déjà que ce terme signifie regarder les fleurs, et que dans la culture japonaise, il s'agit des fleurs de cerisier. Si vous ne suivez pas régulièrement ce blog, je vous laisse relire mes anciens billets, il y en a un par an, et je ne voudrais pas risquer de barber mes lecteurs en me répétant. D'une certaine manière, les photos aussi sont toujours un peu les mêmes, et pourtant... Et pourtant, on ne se lasse jamais du plaisir du hanami.
Cette année, j'ai trouvé un petit parc juste à côté de mon nouveau chez moi, où j'ai pu faire un hanami traditionnel (c'est-à-dire un piquenique sous les cerisiers en fleurs), malgré les recommandations de la gouverneur de Tôkyô. Pas facile de trouver le moment idéal, entre la période juste avant la pleine éclosion et celle où c'est déjà trop tard. La durée de floraison est si courte, et la fenêtre si étroite. Si la pluie se met de la partie, c'est fichu, il faut attendre un an. Pendant quelques jours, et quelques jours seulement, partout où on se promène, le vent souffle des nuées de pétales roses et blancs, enveloppant la ville d'une atmosphère onirique où se mêlent magie et nostalgie, poésie et réflexion transcendantale.
Taisons-nous donc et regardons les fleurs.
Tes belles images m'ont rappelées le titre d'une vieille chanson de Cabrel qui s'appelle "Elle écoute pousser les fleurs"... :)
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