Gastronomie
Ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de la cuisine japonaise, alors que la restauration nippone est absolument hors du commun, aussi bien pour ce qui se trouve dans l'assiette que pour ce qu'il y a autour. J'entame donc avec cet article une série pour vous faire partager mes découvertes culinaires et vous présenter quelques restaurants insolites.
Aujourd'hui, parlons haute gastronomie. Car au Japon comme en France, les fêtes de fin d'année sont l'occasion de beaux repas gastronomiques. En décembre, j'ai fait quelques expériences intéressantes et inédites que voici.
Aujourd'hui, parlons haute gastronomie. Car au Japon comme en France, les fêtes de fin d'année sont l'occasion de beaux repas gastronomiques. En décembre, j'ai fait quelques expériences intéressantes et inédites que voici.
Le groupe scolaire pour lequel je travaille nous a invités dans un restaurant de fugu. Le fugu, c'est ce poisson qui se gonfle d'eau quand il se sent menacé, et devient tout rond avec plein d'épines, pas sympa. En d'autres termes, il se gonfle quand on le gonfle, ah ah ah. Il a cette autre particularité de secréter un poison très violent, et si on le prépare mal, c'est mortel, au sens littéral du terme. Il faut d'ailleurs que le chef ait une licence spéciale pour avoir le droit d'en proposer. Mes collègues se sont un peu foutu de moi parce que je m'étais renseigné sur les risques réels encourus avant de partir pour le restaurant. N'empêche, le dernier mort recensé remonte à 2011 alors c'est pas des blagues.
Deux bonnes nouvelles : le restaurant était magnifique et je suis pas mort. Moins bonnes nouvelles : le fugu c'est archi-fade et ça coute une fortune (bon, c'était pas moi qui payais). En fait, je pense que les Japonais en mangent plutôt pour le prestige et le frisson de se dire qu'on déguste un plat dangereux. Pendant tout le repas, on goute du fugu sous toutes les formes. En sashimi, ça n'a vraiment aucune saveur, mais je reconnais que c'est un peu mieux dans un bouillon, sans pour autant être remarquable. Dans du sake chaud, ça ne sent pas très bon mais c'est quand même là que le gout se révèle le plus, et finalement, c'est ce que j'ai préféré.
Pour conclure, je dirais que je suis content d'avoir eu l'occasion de gouter du fugu, mais ce mets ne rentrera pas au palmarès de mes plats préférés.
Dans un style beaucoup plus classique, je suis par ailleurs allé manger dans un restaurant de Nagareyama avec mon club de kendô. Outre le fait de partager un moment chaleureux avec des gens qui s'en donnent à cœur joie sur ma personne à longueur d'entrainement, ce repas a constitué pour moi une incroyable suite de découvertes savoureuses. Je serais bien incapable de vous citer le moindre nom des plats que j'ai pu gouter, et tout aussi embêté pour vous expliquer de quoi ces plats sont composés, malgré les explications de mes collègues kendôkas qui sont également très forts pour faire des phrases très longues avec des mots très compliqués. Quoi qu'il en soit, avant même de porter les aliments à la bouche, le premier délice est pour les yeux.
On trouve évidemment du poisson cru en sushis ou sashimis (et je vous rappelle que si vous n'avez jamais mangé de sushi au Japon, c'est que vous n'avez jamais mangé de sushi), ou du poisson cuit, mais aussi viande, tôfu, beignets de légumes, etc. Un régal qui frôle l'extase. Concernant les boissons, c'est assez surprenant, mais ce n'est pas tellement une démarche naturelle de boire de l'eau pendant le repas en Asie (j'avais déjà remarqué la même chose à Hong Kong). On peut en demander bien sûr, mais il est plus courant de boire du thé ou de la bière. Et puis on m'a fait gouter un sake qu'on ne sort que pour les grandes occasions : un sake aux paillettes d'or ! Une fois de plus, c'est le prestige qui prime, parce que même si ce sake est excellent, la présence d'or n'apporte pas grand-chose au gout. Et pour tout dire, quand on sait par où tout ça ressort une fois ingurgité, je trouve que c'est quand même un luxe dont on pourrait très bien se passer.
Allez, je ne vais pas faire le snob, et j'avoue que je m'en suis mis plein la panse sans trop de scrupules. Mais après les fêtes, je suis monté sur la balance, et le résultat a été fatal, implacable tout autant que logique : j'ai pris 3 kilos !
Cette nouvelle année commence donc pour moi sous le signe du régime.
Dans un style beaucoup plus classique, je suis par ailleurs allé manger dans un restaurant de Nagareyama avec mon club de kendô. Outre le fait de partager un moment chaleureux avec des gens qui s'en donnent à cœur joie sur ma personne à longueur d'entrainement, ce repas a constitué pour moi une incroyable suite de découvertes savoureuses. Je serais bien incapable de vous citer le moindre nom des plats que j'ai pu gouter, et tout aussi embêté pour vous expliquer de quoi ces plats sont composés, malgré les explications de mes collègues kendôkas qui sont également très forts pour faire des phrases très longues avec des mots très compliqués. Quoi qu'il en soit, avant même de porter les aliments à la bouche, le premier délice est pour les yeux.
On trouve évidemment du poisson cru en sushis ou sashimis (et je vous rappelle que si vous n'avez jamais mangé de sushi au Japon, c'est que vous n'avez jamais mangé de sushi), ou du poisson cuit, mais aussi viande, tôfu, beignets de légumes, etc. Un régal qui frôle l'extase. Concernant les boissons, c'est assez surprenant, mais ce n'est pas tellement une démarche naturelle de boire de l'eau pendant le repas en Asie (j'avais déjà remarqué la même chose à Hong Kong). On peut en demander bien sûr, mais il est plus courant de boire du thé ou de la bière. Et puis on m'a fait gouter un sake qu'on ne sort que pour les grandes occasions : un sake aux paillettes d'or ! Une fois de plus, c'est le prestige qui prime, parce que même si ce sake est excellent, la présence d'or n'apporte pas grand-chose au gout. Et pour tout dire, quand on sait par où tout ça ressort une fois ingurgité, je trouve que c'est quand même un luxe dont on pourrait très bien se passer.
Allez, je ne vais pas faire le snob, et j'avoue que je m'en suis mis plein la panse sans trop de scrupules. Mais après les fêtes, je suis monté sur la balance, et le résultat a été fatal, implacable tout autant que logique : j'ai pris 3 kilos !
Cette nouvelle année commence donc pour moi sous le signe du régime.