L'ile principale d'Okinawa est entourée de dizaines de petites iles, dont certaines ne sont même pas habitées. C'est un euphémisme de parler de l'omniprésence de la mer dans la vie locale. Comme j'avais vu autrefois sur l'ile de la Réunion, une ceinture peu profonde borde le littoral, jusqu'à la barrière de corail, puis le fond plonge subitement laissant place au grand océan. Voici trois approches de la mer que j'ai pu expérimenter lors de mon séjour à Okinawa.





Mais le top du top, pour aller à la rencontre des poissons, n'est-ce pas encore de plonger ? Nager dans la mer en décembre, je n'avais pas fait ça souvent, mais à Okinawa, ça n'a rien d'extraordinaire. Une bonne combinaison bien épaisse, un masque, un tuba et des palmes, et hop, direction la plage. Bon, quand l'eau pénètre sous la combinaison, je dis pas, c'est bien frais. Mais on se réchauffe assez vite, d'autant plus que de nombreux courants d'eau chaude parcourent la baie. J'ai pratiqué la plongée sous-marine quand j'étais jeune, alors j'ai vite retrouvé mes repères, mais pour ma chère et tendre, c'était un baptême. Quand l'eau nous est arrivée au niveau de la taille et qu'il a fallu enfiler le masque pour plonger, j'ai bien vu l'inquiétude dans ses yeux. Après tout, quand on n'est pas habitué, ce n'est pas si évident que ça, et il est naturel d'éprouver une certaine appréhension. Mais le stress de Kumiko s'est envolé dès qu'elle a enfoncé son visage sous l'eau et vu tous les poissons qui nous entouraient déjà.
Nous avons commencé à nager en nous éloignant du bord, notre accompagnateur connaissait bien les coins où les poissons s'assemblent. Et effectivement, très rapidement, on se serait cru littéralement plongé dans un des aquariums du Churaumi. Des poissons aux formes élégantes, des gros bariolés, des tous petits bleu électrique, des couleurs chatoyantes... Un spectacle totalement magique. Notre accompagnateur avait apporté des sortes de croutons de pain pour les nourrir. Dès qu'on a commencé à sortir ces friandises, les poissons ont afflué en masse, pas du tout farouches, ils venaient littéralement nous manger dans la main, je n'avais jamais vu ça. Kumiko n'avait plus aucune crainte, et elle distribuait à manger autour d'elle comme elle aurait donné des croquettes à des chatons affamés. Moi aussi, j'étais aux anges. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi dans l'eau, on aurait cru un rêve.
De retour sur le parking, l'accompagnateur a sorti de sa voiture un grand bac d'eau chaude qu'il avait préparé à l'avance pour qu'on puisse se rincer sans grelotter de froid, et il fait du café, le nec plus ultra du service à la japonaise.
... Et les plongées à camaret au milieu des lapidaires et d'une mer agitée. C'était pas beau ?
RépondreSupprimerJe me souviens bien des plongées à Camaret, mais c'est pas avec la même nostalgie ! :-)
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