jeudi 4 juin 2020

Ce que je fais ici

Je vous ai déjà présenté quelques petites vidéos sur mon blog, mais je suis limité par la taille des fichiers. C'est pour cette raison que par deux fois (Okinawa et Kusatsu onsen), j'ai déposé mes films sur YouTube de façon à disposer d'un lien que je peux intégrer au blog, ce qui me permet de partager avec vous des montages plus longs.
Mais en fait, je ne vous ai pas montré le quart des vidéos que j'ai pu tourner depuis le début de mon exil.
Aussi ai-je décidé de rassembler ces images éparpillées, ces moments perdus, et de les coller bout-à-bout, pour en faire un film unique. Le résultat forme une sorte de mosaïque totalement surréaliste, sans doute inspirée par certains collages avant-gardistes que j'ai pu étudier lors de mes années à l'université. J'ai plaqué un texte par-dessus, histoire de donner un semblant de cohérence à l'ensemble, mais n'y voyez surtout pas un film construit et abouti. J'ai, au contraire, choisi d'assumer l'absence de sens, et si parfois vous pouvez percevoir une quelconque signification émerger de la rencontre entre les images et les mots, sachez que cette signification n'est due qu'à votre interprétation subjective (et à la mienne, peut-être, de temps en temps).
J'ai réuni, dans ce grand pot-pourri, quelques-unes des images importantes – à divers degrés – pour moi depuis que je vis au Japon. Certaines éveilleront peut-être une certaine curiosité chez vous, d'autres vous paraitront parfaitement absconses. Pour la grande majorité, ces images sont inédites, c'est-à-dire que je ne les ai jamais publiées sur le blog. Par ailleurs, je me suis limité aux vidéos et n'ai pas intégré de photos, à de rares exceptions près. En outre, les quatre dernières minutes du montage sont entièrement consacrées à des extraits musicaux, vous pouvez les zapper si ça vous barbe.
J'aurais bien, comme je l'avais fait précédemment, déposé ce montage sur YouTube pour vous offrir la possibilité de le visionner directement ici, mais puisque j'utilise des musiques de films, YouTube a bloqué l'accès à ma vidéo, pour des raisons de droit. Je n'ai donc d'autre choix que de vous proposer de regarder ou même de télécharger le fichier en cliquant sur le lien suivant :


Si vous êtes nouveau sur ce blog, si vous ne me connaissez pas personnellement, vous êtes autorisés à regarder mon travail, bien qu'il soit assez personnel, mais je vous invite au préalable à lire cet article qui vous aidera à comprendre les circonstances qui m'ont amené au Japon (d'ailleurs vous pouvez le relire même si vous me connaissez !). Car même si j'ai cherché à rester vague – voire évanescent – dans mon propos, c'est bien ce dont il s'agit : ce que je fais au Japon.
Petit message personnel pour ma famille : ce film intègre un extrait du montage que j'avais réalisé suite à mon premier voyage au Japon. Vous, qui possédez le DVD en question, pouvez éventuellement le revisionner d'abord (tout au moins les 10 premières minutes), vous apprécierez peut-être encore davantage l'espèce de remake que j'en ai tourné.
Dernière chose : l'été dernier, j'ai filmé deux joueurs de taiko (tambours traditionnels) lors d'un matsuri, et intégré un extrait de ce concert dans mon montage. Je ne pouvais pas en montrer davantage car la séquence aurait été trop longue, mais j'ai été un peu frustré de devoir couper, tant la performance est pour moi jubilatoire. Vous trouverez donc ci-dessous l'intégralité de ce que j'en ai capté, à prendre, disons, comme un bonus.


3 commentaires:

  1. De très belles images et un texte profond. Nous avons pris plaisir à visionner ton film. Le clin d'œil de 2008 était émouvant...le temps qui passe, le chemin parcouru, ta re-naissance au pays du soleil levant, merci d'avoir partagé ton ressenti, tes émotions, ta vie. Le clin d'œil parisien sur fond de Seine nous rappelle que le fil n'est toutefois pas rompu et que tu nous reviendras sans doute encore et encore à petites doses.
    Chris et Geoffrey

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  2. Bravo, ce petit film m a beaucoup plu, ta voix d'outre tombe que tu chéris tant, les passages abstraits; lignes électriques, eaux, ciels, mêlés dans ton parcourt initiatique nous transporte dans ton histoire.
    Très chouette, ça donne envie de voir la suite.
    des bises.Steph

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  3. Pour tous ceux qui ne supportent plus les nombreux discours creux et rances sur la notion d'identité, téléchargez d'urgence cette belle réflexion poétique, courageuse et intimiste sur le sujet, ça fait du bien. Merci pour ça Ludo, ça nous ouvre à tous de belles perspectives.

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