Miyajima
Depuis que j'habite au Japon, Miyajima figurait sur ma liste des endroits à visiter. Haut lieu du tourisme, le torii géant aux pieds plongés dans la mer est une figure emblématique des paysages nippons. Non loin de Hiroshima (on peut y aller en tram), la petite ville de Miyajima n'a en soi pas grand-chose d'intéressant, mais de là, on prend le bac pour rallier l'ile qui lui fait face, Itsukushima. Et en traversant la mer, on pénètre dans le domaine des dieux...
Comme à Nara, ce sont les biches qui accueillent le visiteur. Les biches japonaises sont un peu plus petites que celles qui habitent les forêts françaises, et surtout, celles qu'on croise dans ces sites touristiques sont habituées à l'homme, on peut même les caresser. Attention tout de même car elles n'hésiteront pas à fouiller vos poches pour y chercher des biscuits, et peuvent, dans la confusion, en arriver à boulotter votre ticket de bateau ou n'importe quoi d'autre !
Les petites rues commerçantes aux alentours sont essentiellement consacrées aux souvenirs et aux spécialités culinaires. Ai-je besoin de préciser que je me suis encore empiffré ? Mais j'ai une bonne excuse : c'était culturel. Voilà, c'est ça, il faut bien se cultiver. Comme d'hab', quoi !
On longe la plage, et ça y est, le torii apparait. Un torii est un portail traditionnel qui marque en général l'entrée d'un sanctuaire shintô, il matérialise le passage entre le monde divin et le monde profane. Celui de Itsukushima a été classé sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, et est désigné comme une des trois vues les plus célèbres du Japon.
A marée basse, on peut accéder au torii à pied. Le sanctuaire de Itsukushima, juste derrière, est lui aussi magnifique, et donne une vue imprenable sur la baie, mais c'est à marée haute qu'il est le plus impressionnant, donnant l'illusion de flotter sur la mer. Tout le paysage se transforme alors, et il se dégage du site une espèce d'aura mystique, une ambiance spirituelle que je ne saurais décrire ; à travers son reflet sur la mer, le ciel semble descendu sur Terre, les dieux sont effectivement parmi nous. Est-ce dû au temps embrumé de mon deuxième jour sur place ? Quelque chose nous enveloppe...
La montagne derrière est assez sauvage et la nature y est luxuriante... enfin, parait-il. Parce que la météo était si mauvaise que je n'ai pas vu grand-chose. Certes, l'accès à la station par le téléphérique était sympa, mais la marche jusqu'au sommet sous une pluie incessante, beaucoup moins. Et puis arrivé en haut : purée de pois. Que du blanc, partout, on se serait cru dans le film Nothing de Vincenzo Natali. Rien, mais strictement rien à voir.
Je ne vous cacherai pas ma déception, mais on va essayer de terminer ce billet par une note positive, en disant que ça fait toujours du bien de respirer le grand air frais. Je suis tellement heureux d'avoir pu profiter de mes vacances !
Voilà, c'était sur ma liste des choses à faire au Japon : ça, c'est fait.
Les petites rues commerçantes aux alentours sont essentiellement consacrées aux souvenirs et aux spécialités culinaires. Ai-je besoin de préciser que je me suis encore empiffré ? Mais j'ai une bonne excuse : c'était culturel. Voilà, c'est ça, il faut bien se cultiver. Comme d'hab', quoi !
On longe la plage, et ça y est, le torii apparait. Un torii est un portail traditionnel qui marque en général l'entrée d'un sanctuaire shintô, il matérialise le passage entre le monde divin et le monde profane. Celui de Itsukushima a été classé sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, et est désigné comme une des trois vues les plus célèbres du Japon.
A marée basse, on peut accéder au torii à pied. Le sanctuaire de Itsukushima, juste derrière, est lui aussi magnifique, et donne une vue imprenable sur la baie, mais c'est à marée haute qu'il est le plus impressionnant, donnant l'illusion de flotter sur la mer. Tout le paysage se transforme alors, et il se dégage du site une espèce d'aura mystique, une ambiance spirituelle que je ne saurais décrire ; à travers son reflet sur la mer, le ciel semble descendu sur Terre, les dieux sont effectivement parmi nous. Est-ce dû au temps embrumé de mon deuxième jour sur place ? Quelque chose nous enveloppe...
La montagne derrière est assez sauvage et la nature y est luxuriante... enfin, parait-il. Parce que la météo était si mauvaise que je n'ai pas vu grand-chose. Certes, l'accès à la station par le téléphérique était sympa, mais la marche jusqu'au sommet sous une pluie incessante, beaucoup moins. Et puis arrivé en haut : purée de pois. Que du blanc, partout, on se serait cru dans le film Nothing de Vincenzo Natali. Rien, mais strictement rien à voir.
Je ne vous cacherai pas ma déception, mais on va essayer de terminer ce billet par une note positive, en disant que ça fait toujours du bien de respirer le grand air frais. Je suis tellement heureux d'avoir pu profiter de mes vacances !
Voilà, c'était sur ma liste des choses à faire au Japon : ça, c'est fait.
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