Par un hasard du calendrier, mon emploi du temps, ultra-chargé depuis plusieurs mois, s'est quelque peu allégé ces derniers jours. J'ignore si ça va durer, alors j'en profite.
Je trouve enfin du temps pour faire tout ce que j'ai à faire, mais surtout, pour ne rien faire. Du temps pour moi. L'autre jour, je me suis offert un cadeau d'un luxe suprême : une sieste ! Ça ne m'était pas arrivé depuis un bail (je ne compte pas les endormissements dans le train), et j'aurais bien du mal à vous décrire le bienêtre, physique et psychique, que ça m'a procuré. Mais là n'est pas mon sujet aujourd'hui.
On m'avait donné un billet gratuit pour aller voir une expo sur la gastronomie japonaise, le washoku. Je n'y serais pas allé sans cette invitation, mais puisque l'occasion se présentait, je l'ai saisie. Le thème ne m'intéressait pas particulièrement, mon objectif principal était de déambuler et par-dessus tout de sortir la tête de mon écran. Expo parcourue rapidement, pas l'expo du siècle, mais qui m'a quand même donné envie de partager quelques images avec vous.
L'expo commence par l'aliment universel : l'eau. D'où elle vient, les principales marques, etc. Parmi les plus vendues au Japon, deux marques françaises : Évian et Contrex. Sont présentés ensuite tous les ingrédients qui composent les repas traditionnels : champignons et autres légumes, algues, les différentes sortes de riz bien sûr, le soja, le saké, etc. Et puis les poissons, évidemment : le thon, le fugu (ce fameux poisson empoisonné, je vous en avais parlé ici)... Tout est passé en revue, c'est très complet. L'ensemble est souvent illustré par des reproductions en plastique hyper-réalistes, que les Japonais adorent, et qu'on retrouve en devanture de nombreux restaurants. L'expo se termine avec les apports des cuisines venues d'autres pays, Chine en tête. La plus grosse surprise vient du menu des repas de fête de l'empereur : on y trouve principalement de la cuisine... française !
Tout cela m'a donné sacrément envie de retourner dans un ryokan, non seulement pour me laisser fondre dans un onsen, mais aussi pour savourer la cuisine absolument parfaite qu'on peut déguster dans ce type d'établissement. Je vous ai souvent montré à quoi ça ressemble, ici, là ou là pour ne vous donner que les liens les plus récents, mais bien entendu, vous ne pouvez pas vraiment savoir tant que vous n'avez pas gouté.
En tout cas, je n'ai maintenant plus beaucoup de limites, et je peux à présent explorer le washoku dans ses aspects les plus extrêmes. Et si vous venez chez moi un jour, vous savez ce que je vous servirai au petit déjeuner !
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